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Matériaux écologiques
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  • Principes de base
 

 

Quelques principes de base

 

Extrait de "L'habitat écologique - Quels matériaux choisir?" de Friedrich Ku

 

LES INCONNUES DES NOUVEAUX MATÉRIAUX

Jusqu'au début du xxe siècle, la majorité des Occidentaux habitait encore en milieu rural, dans des maisons construites selon des traditions régionales. Elles étaient fabriquées artisanalement avec des matériaux traditionnels. Il ne serait venu à l'idée de personne de se demander si ces maisons étaient saines ou non. L'art d'une vie saine se limitait à promouvoir les activités de plein air plutôt que de rester enfermé autour du poêle.

Aujourd'hui, la majorité d'entre nous habite en ville et travaille dans des locaux éclairés artificiellement, parfois climatisés. Pour se rendre sur son lieu de travail, on se déplace en voiture, en bus, en métro, en train de banlieue ou en tramway.

Autant de lieux clos où nous sommes enfermés. Les heures à l'air libre sont devenues rares, même le week-end.

Qu'il s'agisse de construction neuve ou de rénovation, la plupart des matériaux que proposent les commerces spécialisés n'existaient pas il y a un siècle. Ces nouveaux matériaux ont souvent complètement évincé les matériaux traditionnels qui se trouvaient - et se trouvent toujours - sur place en grandes quantités. Le savoir-faire pour mettre en oeuvre ces derniers s'est perdu. Qui sait encore, parmi les professionnels de votre région, construire un mur en terre crue ? Qui maîtrise encore la technique de la chaux, vive ou éteinte ?

Pourtant, ceux (lui réfléchissent aujourd'hui à la qualité de vie dans les immeubles modernes sont de plus en plus nombreux. Les nouveaux matériaux utilisés sont-ils compatibles avec une bonne santé ? Les procédés de construction tiennent-ils compte des règles élémentaires de respiration du bâtiment ?

Chercher à créer autour de soi un environnement sain et confortable, c'est se donner les moyens de tomber moins souvent malade et d'être plus efficient dans sa vie privée et professionnelle. Les locaux qui offrent cette qualité de vie doivent répondre à toute une série de critères visant à reproduire à l'intérieur une situation extérieure idéale : luminosité et qualité de l'air doivent correspondre à celles d'une belle journée tranquille dans un lieu abrité et ombragé. Ces critères de confort sont:

-la chaleur rayonnante émise ou réfléchie par les parois d'une pièce;

-la température de l'air;

-la «température subjective d'un objet ou d'une paroi, c'est à dire le sentiment de chaleur ou de froid qu'il procure à la personne qui s'en approche;

-l'humidité relative de l'air;

-la vitesse de déplacement de l'air dans une pièce;

-la teneur de l'air en gaz divers et en particules;

-les transmissions sonores;

-la luminosité;

-la présence ou l'absence d'ondes électromagnétiques;

-la radioactivité provenant de certains matériaux de construction.

 

LES NORMES TECHNIQUES ET LEURS LIMITES

Tous les matériaux de construction disponibles sur le marché doivent répondre a clés normes techniques précises. Des laboratoires officiels ou des agences publiques sont chargés cri permanence de vérifier que ces normes sont respectées. Les directives de mise en oeuvre sont devenues sévères: on ne peut plus utiliser n'importe quel matériau pour n'importe quelle partie du bâtiment avec n'importe quel procédé de mise en oeuvre.

On en retire l'impression que l'on ne peut plus se tromper. Les professionnels du bâtiment - maîtres d'ouvrage, fabricants de matériaux, entrepreneurs, architectes - pensent sincèrement qu'ils ne peuvent pas mieux faire dès l'instant où toutes les normes et directives sont respectées et où les matériaux choisis ont passé l'épreuve des avis techniques.

Erreur. Ces avis ne rendent pas compte de tout, loin de là. Les normes sont en effet axées essentiellement sur la sécurité physique nécessaire! - du bâtiment. Il s'agit de garantir la résistance des matériaux à la pression, à la traction, au cisaillement, à l'allongement ou à d'autres déformations, ainsi qu'à l'incendie. D'autres exigences visent l'isolation phonique des locaux ou les qualités absorbantes des matériaux. D'autres encore cherchent à mieux utiliser l'énergie par une meilleure isolation thermique ou une plus grande inertie. D'autres enfin se préoccupent de la santé humaine en instaurant des seuils de toxicité: tel poste de travail ne doit pas, par exemple, exposer ceux qui l'occupent à telle concentration de gaz divers ou d'aérosols.

Fort bien ! Mais avec cela, on n'a fait qu'effleurer les vrais critères qui définissent un environnement sain et agréable à vivre. Que trouve-t-on dans les normes sur la « température subjective » des matériaux ou sur les champs électromagnétiques ?

Pratiquement rien ! Pour d'autres critères tels que le microclimat intérieur des pièces, la teneur en humidité de l'air ambiant, la radioactivité ou la distribution de la lumière naturelle dans l'habitat, on trouve tout au plus quelques recommandations. Enfin, les normes pour l'insonorisation et la composition de l'air à l'intérieur des locaux évoluent au gré des recherches des laboratoires officiels et de l'évolution technique des instruments de mesure.

Tout cela a une logique. Personne ne souhaiterait se voir imposer un chauffage par le sol ou un poêle en faïence à l'ancienne parce qu'une norme aurait décrété que nous sommes plus à l'aise dans une pièce chauffée de cette façon. Et pourtant, s'il peut être prouvé que cette chaleur rayonnante est plus agréable, pourquoi s'en priver quand on construit sa maison ? Pour les matériaux, la même question se pose. On sait que certains d'entre eux libèrent des substances toxiques ou peuvent en libérer en cas d'erreur de mise en oeuvre S'ils ne sont pas encore répertoriés dans les textes officiels, ou si la concentration de toxiques dégagés est inférieure au seuil de tolérance, va-t-on pour autant les utiliser ?

AU-DELÀ DES MATERIAUX

La localisation d'un projet dans l'environnement local et régional joue un grand rôle. Il pourrait par exemple arriver que quelqu'un construise une maison sur une ancienne décharge remblayée dont tout le monde a oublié l'existence; il aura beau mettre en oeuvre les meilleurs matériaux du monde, sa joie de vivre risque fort de le quitter pour toujours ! Un autre, qui aurait élu domicile dans une région particulièrement exposée aux pluies acides et aux détériorations des sols qui en résultent, devrait éviter d'utiliser des matériaux ou des liants à base de chaux.

Pour choisir son terrain, il faut aussi être conscient des implications énergétiques - et finalement économiques - du site. Ainsi, certaines situations sont d'emblée défavorables : cuvette où l'air froid stagne en hiver, versant ou sommet de colline exposés au vent, flanc nord d'une montagne qui prive la maison de soleil en hiver, emplacement à l'ombre d'immeubles voisins ou de grands arbres. Celui qui s'y risque devra débourser, pour l'isolation de sa maison et, malgré tous ses efforts, pour son chauffage, plus qu'un autre qui aura choisi une situation plus propice. Dans son louable effort pour limiter au maximum sa dépense énergétique annuelle, il risque de se trouver enfermé dans une sorte de maison-thermos qui ne ressemble plus vraiment à une maison où il fait bon vivre.

Choisir des matériaux de construction selon des critères écologiques, cela signifie:

-s'assurer de leurs propriétés bénéfiques pour la santé, tant dans la phase de la fabrication que dans celle de la mise en oeuvre, puis dans la « cohabitation » avec les futurs habitants;

-être au fait de leurs caractéristiques physiques et de leur composition chimique;

-.faire appel aux ressources locales;

-intégrer dans le calcul énergétique l'énergie nécessaire à la fabrication et à l'acheminement des matériaux (énergie grise);

-être conscient du fait que les procédés (le fabrication des matériaux et des adjuvants éventuels ont des conséquences souvent néfastes pour l'environnement ;

-choisir si possible des matériaux recyclables, réutilisables ou, au minimum, éliminables sans danger, lorsque le bâtiment devra être démoli;

-gérer les déchets de chantier en les triant à la source, par catégories, en respectant les filières d'élimination organisées par les communes afin de polluer le moins possible son futur cadre de vie.

Extrait de "L'habitat écologique - Quels matériaux choisir?" de Friedrich Kur chez Terre vivante
Catalogue disponible sur simple demande auprès de l'éditeur, BP 30, 38711 Mens cedex. Tel: 0476348080

http://www.terrevivante.org/

 

 

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